Dr Philippe Jaury*

« Il est plus aisé pour un médecin de réaliser un test HPV qu’un frottis »

Publié le 28/02/2014
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« Je pense qu’il est temps d’envisager d’autres stratégies de dépistage avec le test HPV en première ligne. Notamment parce qu’il est plus aisé pour un médecin de réaliser un test HPV qu’un frottis, à cause de la difficulté parfois de prélever des cellules endo-cervicales. La praticité du geste technique est importante d’autant que les généralistes vont devoir en réaliser de plus en plus du fait de la disparition probable de la gynécologie médicale.

La représentation du médecin généraliste doit changer dans la population. Oui, nous pouvons faire des frottis, poser des stérilets et assurer un suivi gynécologique ! L’avenir, c’est aussi l’auto-prélèvement HPV pour atteindre les femmes qui ont des difficultés d'accès à un médecin ou les réticences vis-à-vis de l'examen gynécologique. Il m’arrive pour cette raison de donner des kits d’auto-diagnostic HPV. »

*Médecin généraliste, professeurà l’Université Paris Descartes.

Source : Le Généraliste: 2673