Les délais d’attente pour passer une IRM continuent de plafonner autour d’un mois, au niveau national. Pourtant, les résultats de 2015 (30,3 jours d’attentes en moyenne) comme en 2012-2013, se révèlent être meilleurs que ceux de 2014 (37,7 jours d’attente), année qui avait marqué le plus mauvais résultat depuis 11 ans explique l’association Imagerie Santé Avenir (ISA) qui publie soné tude annuelle sur le secteur. On est encore loin des objectifs du plan cancer qui prévoit pourtant de fixer le délai d’attente à 20 jours maximum.
Les temps d’attentes et les inégalités sont encore plus marqués au niveau régional, car si une région comme l’Ile de France a vu ses délais passer en dessous de 20 jours, la situation se dégrade dans d’autres comme le Poitou-Charentes (28,6 jours en 2013 contre 38,9 en 2015) ou la Bretagne (24,2 à 57,1 jours). L’Alsace a aussi vu ses délais s’allonger. Des inégalités, qui s’expliquent : les nouvelles installations sont très inégalement réparties sur le territoire. En effet, cinq régions (Basse-Normandie, Nord Pas-de-Calais, PACA, Midi-Pyrénées et Île de France) concentrent la moitié des nouvelles installations crées en 2014.
Au niveau européen, la France fait aussi office de mauvais élève, selon cette étude diligentée par les fabricants d’appareils d’imagerie : 11,9 appareils par million d’habitants dans l’Hexagone contre une moyenne européenne à 20 appareils pour 1 million d’habitants. L’enquête réalisée tous les ans depuis 2003, a testé les réponses à une demande d’examen lombaire "en urgence " par IRM dans le cadre d’une recherche d’extension de cancer.
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