Les trois hôpitaux pédiatriques parisiens, Necker, Robert-Debré et Armand-Trousseau vont installer des cellules de prévention de la maltraitance sur les enfants. La mission principale de ces cellules : « définir des critères de signalement (de maltraitance) au procureur de la République", d'assurer le suivi des enfants maltraités et d'échanger des informations tout en respectant le secret professionnel.
D’après le protocole signé lundi entre le parquet de Paris, la préfecture de police et l’AP-HP, les « cellules maltraitance » regrouperont des policiers, des magistrats et des acteurs du monde hospitalier, avec notamment pour objectif de permettre un meilleur échange des informations entre ces trois mondes. Des réunions trimestrielles auront lieu dans chacun des établissements concernés. Martin Hirsch souhaite que ce dispositif s’élargisse « dans un avenir proche aux services pédiatriques des hôpitaux généraux ».
En 2013, l'AP-HP a effectué 54 signalements au parquet des mineurs de Paris. Plus de la moitié (57%) a été suivie d'une demande du parquet d'assistance éducative. Dans un cas sur cinq (20%), une enquête complémentaire a été demandée au parquet de Paris. Un placement provisoire a été ordonné dans 9% des cas.
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1