Un classement établi par l'association environnementale française "Respire" sur la qualité de l'air dans les 100 plus grandes agglomérations d'Europe place Marseille et Paris respectivement 94e et 84e. La métropole française où l’on respire le mieux, Toulouse n’étant classée que 47e, devant Lyon (55) et Nice (70). L'étude fait globalement apparaître que les grandes villes du sud et de l'est de l'Europe ont un air moins pur (Milan est 96e et Varsovie 88e) alors que l'on respire mieux dans les villes du nord (Édimbourg est 2e, Manchester 5e, Rotterdam 21e).
Pour établir ce palmarès mis en ligne sur le site de Respire, la méthode utilisée additionne le nombre de jours de l'année 2011 où les seuils réglementaires ont été dépassés pour trois polluants distincts : les particules PM 10, le dioxyde d'azote, ainsi que l'ozone, explique Respire sur son site internet. Respire a utilisé la base de données Airbase qui regroupe les données de surveillance de la qualité de l'air provenant des réseaux des stations européennes.
"Il faut toutefois nuancer ce classement qui ne reflète pas toujours la réalité sur le terrain selon le nombre de stations dont les villes sont équipées ou encore leurs conditions géographiques et météorologiques", explique Sébastien Vray, président de Respire. Ainsi la ville roumaine de Cluj-Napoca, si l'on se fie aux dépassements, est en tête du classement alors que ses "voisines" Bucarest et Timisoara pointent aux 60e et 66e places. "Mais Cluj-Napoca ne possède que deux capteurs pour 320.000 habitants alors qu'il en faudrait trois ou quatre fois plus".
Avec une part "diesel" de l'ensemble du parc automobile d'environ 61%, la France est actuellement dans le collimateur de la justice européenne pour non respect des valeurs limites de particules dans une quinzaine d'agglomérations.
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