Les données rassurantes sur la vaccination anti-HPV se succèdent mais ne se ressemblent pas.
.Pas plus tard qu’hier, le parquet de Paris classait sans suite l’enquête sur le Gardasil considérant qu'il n'y a pas de lien direct entre ce vaccin et des pathologies du système nerveux dénoncées par des patientes. Une décision quoi fait suite à l’étude rassurante de l'ANSM de septembre dernier sur la sécurité de la vaccination anti-HPV et qui excluait le risque de SEP.
Aujourd’hui, c’est au tour de la pharmacovigilance de l’agence européenne du médicament, le PRAC, d’infirmer le lien existant entre cette vaccination et deux syndromes : le CRPS (syndrome douloureux complexe régional) qui peut affecter un membre et le POTS (syndrome de tachycardie posturale orthostatique) se manifestant par des vertiges, une faiblesse, des céphalées, nausées au changement de positions. Cette instance européenne ayant été saisie l’été dernier par le Danemark à ce sujet.
Les experts européens ont ainsi considéré que les symptômes de CRPS et de POTS pouvaient se confondre avec d’autres syndromes tel celui de fatigue chronique. Et que par ailleurs, la fréquence de survenue de ces pathologies ne différait pas entre les jeunes filles vaccinées et non vaccinées.
En population générale européenne, environ 150 filles et jeunes femmes âgées de 10 à 19 ans sont susceptibles de développer un CRPS chaque année sur un total d’un million d’homologues. Ce chiffre serait du même niveau pour le POTS chaque année. Or en Europe, 90 % des jeunes filles de cet âge sont vaccinées. Dans ces conditions, le lien statistique devient improbable.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation