Le prix du paracétamol non générique (Doliprane®, Dafalgan®, Efferalgan®...) va baisser, mais pas tout de suite. "Je souhaite (...) qu'une baisse des prix, dans le contexte général des économies qui sont demandées, soit réalisée mais qu'elle intervienne pour le début de l'année 2015 puisque les entreprises nous ont dit qu'elles avaient besoin de temps pour s'adapter", a expliqué mercredi la ministre à l’Assemblée Nationale en réponse à une question de Lucette Lousteau, député du Lot-et-Garonne où sont implantés les laboratoires BMS UPSA producteurs du Dafalgan® et de l’Efferalgan®.
Le sujet du paracétamol est sensible depuis que l'Agence du médicament (ANSM) étudie la possibilité d'inscrire le paracétamol 500 et 1.000 mg dans le répertoire des génériques, ce qui permettrait de faire des économies à l'Assurance maladie. L'inscription dans cette liste permettrait aux pharmaciens de susbtituer pour un générique moins cher. Les industriels craignent une perte massive de chiffre d'affaires et font planer la menace de destructions d'emplois dans les usines françaises.
Mais s'ils baissent leurs prix, l'intérêt économique de la substitution par un générique s'amenuisera. Sur la question de l’inscription dans le répertoire générique, Marisol Touraine n’a donc pas encore tranché, comme elle l’a expliqué dans l’Hémicycle : "Un travail va s'engager" à partir des observations des industriels déposées à l'Agence du médicament le 6 février, a indiqué la ministre, ajoutant, que, "dans le cadre du Conseil stratégique pour la réduction de la dépense publique, nous allons examiner cela à partir d'éléments structurels pour garantir à la fois une politique de santé publique et une politique de production industrielle qui soit efficace".
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