146 intoxications graves ont été observées entre 1999 et 2011 chez des utilisateurs de poppers, dont six ont abouti à des décès. 34 cas d'atteinte oculaire ont été observées dans la même période. L'agence du médicament (ANSM) a lancé une mise en garde contre les risques liés à l'utilisation des poppers, des substances inhalées pour leur effet euphorisant. L'action des poppers, précise l'ANSM, est liée à la libération de monoxyde d'azote dans l'organisme entraînant une relaxation des muscles lisses, une vasodilatation importante mais aussi une euphorie d'apparition rapide (15 secondes) et durant 5 à 10 minutes. Parmi les risques liés à la consommation de poppers, l'agence cite, outre la dépendance, des troubles cardiovasculaires (comme la tachycardie ou l'hypotension), des malaises, nausées, vomissements, des diminutions de l'acuité visuelle souvent passagères, ainsi que des troubles sanguins et psychiques.
Les poppers avaient été interdits par le gouvernement en 2011, mais ils sont à nouveau en vente libre depuis 2013. Cette année-là, une décision du Conseil d'Etat avait en effet estimé qu'aucune étude scientifique n'avait permis d'établir que les produits contenant des nitrites d'alkyle (comme c'est le cas des poppers) présentaient "un risque de pharmacodépendance ou d'abus".
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