La maire de Paris a proposé la création d'un "Observatoire des villes" sur la pollution de l'air, à l'échelle internationale. Cette instance recueillerait ainsi les données permettant d'impulser des actions contre la pollution atmosphérique. Une proposition qui intervient à l'occasion de la conférence "Cities for Air" organisée par la Ville de Paris et la Métropole du Grand Paris (MGP).
Cette initiativer est rendue publique après d'autres actions engagées par la ville, tel un recours devant la Cour de Justice Européenne contre des nouvelles normes diesel ou les décisions, controversées, de l'interdiction dans la capitale au 1er juillet des véhicules les plus polluants ou la fermeture aux voitures à la rentrée des voies sur berges rive droite. "Prendre des mesures contre la pollution, ce n'est pas réduire la mobilité, cela veut dire une mobilité autrement qu'avec des véhicules polluants individuels, qu'avec des véhicules diesel, cela veut dire investir dans les transports collectifs, les technologies de mobilité moins polluantes, non polluantes", a insisté Anne Hidalgo.
Des représentants de villes comme Athènes, Tokyo, Pékin, Montréal, Varsovie, Londres, Bruxelles et Lubljana participaient ainsi à la journée de débats "Qualité de l'air, Métropoles en action", a rappelé Patrick Ollier, président de la MGP.
L'idée d'un tel observatoire intervient le jour même ou, à l'autre bout du monde, Santiago du Chili est victime d'un important pic de pollution. La capitale chilienne a donc été placée lundi en "état d'urgence environnementale". Une mesure qui devrait paralyser 40% de son parc automobile ont annoncé dimanche les autorités.
Cette disposition a été adoptée "à cause des mauvaises conditions de ventilation et dans le but de garantir la santé de la population", ont indiqué les autorités chiliennes. Lundi 27 juin, jour férié au Chili, 40% du parc automobile de Santiago, qui compte plus de 1,9 million de véhicules, est donc immobilisé.
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