Actuellement en France, le dépistage organisé par test immunologique s’adresse aux personnes « à risque moyen », soit les sujets sans symptôme ni risque particulier de cancer colorectal, de 50 à 74 ans. Alors que cet intervalle d’âge compte déjà parmi les plus larges en Europe, certains s’interrogent sur l’intérêt de prolonger le dépistage au-delà de 74 ans.
Le débat est porté par le fait que l’incidence des cancers reste de 40-45 % après 75 ans. Cependant pour Frédéric de Bels, « il reste à déterminer les caractéristiques des cancers qui surviennent après 75 ans ». Par ailleurs, « une personne ayant réalisé son dépistage tous les deux ans ou tout au moins juste avant ses 75 ans, aura moins de risque de développer un cancer après 75 ans que quelqu'un n’ayant jamais fait de dépistage, notamment parce qu’une partie des polypes et des adénomes à un stade avancé auront déjà été dépistés ». Afin d’y voir plus clair L’INCa va mener une étude de modélisation dont les résultats sont attendus pour 2018. Quoiqu’il en soit, « le dépistage est d’ores et déjà envisageable au-delà de 75 ans si le médecin le juge utile », rappelle Frédéric de Bels.
Quid après 74 ans ?
Publié le 09/03/2018
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Article précédent
La coloscopie dans les starting blocks
La coloscopie dans les starting blocks
Quid après 74 ans ?
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation