Cap toute sur la formation des étudiants en médecine pour mieux prendre en charge les troubles psychiatriques des mineurs ! La mesure n°11 figure parmi les 52 recommandations du rapport parlementaire publié le 5 avril dernier sur le repérage précoce des troubles psychiatriques des enfants et des adolescents et coordonné par Michel Amiel, sénateur des Bouches du Rhône et médecin de formation. Elle consiste en un accroissement de l'attractivité de la médecine scolaire en développant l'accueil dans les services de médecine scolaire d'étudiants du deuxième cycle d'études médicales et d'internes en médecine générale. Au niveau du troisième cycle, les deux sénateurs et auteurs du rapport (MM. Amiel et Milon) envisagent la mise en place d'un co-DES de psychiatrie des adultes et de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. A ce nouveau diplôme serait greffée une régulation du nombre d'internes dans chacune de ces deux branches.
Epreuves classantes régionales
Autre piste concernant la formation, les auteurs du rapport suggèrent de substituer aux ECN des épreuves classantes régionales. L'objectif de cette mesure serait de former le nombre de spécialistes nécessaires en fonction d'une carte territoriale de besoins.
Un million de jeunes patients par an
La situation n'est pas alarmiste selon les deux experts, même si les besoins sont importants : près de un million de jeunes par an font appel à la pédopsychiatrie à l'hôpital comme dans les structures associatives et privées. Toutefois, les auteurs du rapport préconisent de poursuivre le mouvement de réouverture de lits hospitaliers en psychiatrie infanto-juvénile et d'accroître les capacités d'ouverture des centres médico-psychologiques. Par rapport à ces derniers, il faudrait élargir leur capacité à recevoir en urgence, notamment pour réduire les délais d'obtention des rendez-vous, jugés trop longs.
Consulter la note de synthèse : http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/redaction_multimedia/2017…
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