Un cas de fièvre jaune a été recensé en Guyane pour la première fois depuis 1998, et a entrainé le décès de la malade, a indiqué mardi l'Agence régionale de santé dans un communiqué.
"L’institut Pasteur de Guyane a confirmé lundi une infection par le virus de la fièvre jaune sur le territoire guyanais, pour la première fois depuis 1998", a indiqué l'ARS.
Selon les premières investigations de l’ARS, cette personne aurait pu être contaminée dans la zone frontalière de Oiapoque au Brésil. La patiente, avec des antécédents de séjour en forêt près de St Elie et dans la vallée de l’Oyapock, est décédée le 9 août.
L’Agence et ses partenaires locaux ont mis en place toutes les mesures de gestion (investigation, démoustication…) et d’information nécessaires pour prévenir l’apparition de nouveaux cas et rappellent que la vaccination est la principale mesure de prévention contre la fièvre jaune.
Une seule dose de vaccin suffit généralement à conférer une immunité durable et une protection à vie contre la maladie. Ce vaccin reste obligatoire pour se rendre en Guyane, même si les professionnels du tourisme réclament régulièrement de supprimer cette obligation, qui donne selon eux une image négative du territoire et n'est exigé qu'en Guyane dans toute l'Amérique du Sud.
Après une incubation d’environ une semaine, la maladie se caractérise par de la fièvre, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête, des nausées-vomissements. Des formes graves (hémorragies, troubles hépatiques, troubles rénaux) peuvent se développer dans 15% des cas.
L’ARS recommande aux personnes non vaccinées qui présentent des symptômes et se sont rendus dans ces lieux depuis le 15 aout 2017 de consulter sans tarder leur médecin.
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