Lors de la dernière séance de négociations sur les assistants médicaux, les syndicats ont présenté leurs propositions communes à Nicolas Revel, directeur de l'assurance-maladie : pas question d'un « quota » de consultations supplémentaires en échange d'un assistant ; non au modèle unique (pour l'exercice coordonné) ; oui à un financement pérenne. La profession a proposé deux indicateurs pour baliser cette enveloppe : le nombre de patients médecins traitants pris en charge – en priorisant les patients en ALD ou ceux de plus de 70 ans sans médecin traitant pour les généralistes ; et la file active des patients vus dans l’année pour les autres spécialistes.
Nicolas Revel a confirmé qu'une contrepartie serait attendue sur l'accès aux soins et donc sur la hausse de la patientèle globale, « et non sur la productivité horaire ». Pour un généraliste, le nombre total de patients vus dans l'année pourra être pris en compte, ce qui inclurait les soins non programmés. Le financement sera à la fois dégressif et pérenne, sans aller en deçà d'un certain niveau.
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