Alors que plusieurs associations et acteurs politiques plaident pour la reconnaissance de l’endométriose en tant qu’affection de longue durée (dans le cadre de l’ALD 30), « la HAS a récemment estimé que les conditions n’étaient pas réunies », a indiqué le ministère de la Santé en amont du premier comité de pilotage de la Stratégie nationale de lutte contre l’endométriose. Et aujourd’hui, « une reconnaissance en ALD 30 ne saurait être justifiée pour toutes les formes d’endométriose, notamment les formes asymptomatiques ». Les lignes pourraient néanmoins bouger avec l’évolution des connaissances.
En attendant, certaines formes d’endométriose sont d’ores et déjà éligibles au statut d’affection de longue durée, au titre de l’ALD 31. Ce dispositif permet au médecin traitant d’établir une demande de prise en charge à 100 % pour une affection « hors liste » jugée grave, évolutive ou invalidante et comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse.
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L’ALD en question
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