211 900 interruptions volontaires de grossesse ont été effectuées en 2016, soit une baisse qui se poursuit depuis 2013, selon une étude publiée par la Drees le lundi 26 juin. Dans le détail, 13,9 IVG ont été réalisées pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en France métropolitaine et 25,2 dans les DROM. C'est chez les femmes de 20 à 24 ans que le recours à l'IVG est le plus fréquent (26 femmes sur 1 000 en métropole). Toutefois, il baisse parmi les femmes de moins de vingt ans depuis 2010, après avoir fortement augmenté entre 1990 et 2010. Ce recours est également très disparate en fonction des régions et peut varier du simple au double, comme le montre la comparaison entre les deux régions Pays de la Loire (10,3) et Paca (20,1). De manière générale, les taux de recours sont les plus importants en Ile-de-France, Occitanie, PACA et Corse où ils depassent les 15 IVG pour 1 000 femmes.
Hausse des IVG médicamenteuses
Quelle est l'évolution des pratiques des IVG ? De 2001 à 2016, le nombre d'IVG instrumentales (à l'hôpital) n'a cessé de baisser, passant de 69 à 36 %. Cette évolution s'est accompagnée d'une autre à la hausse concernant les IVG médicamenteuses à l'hôpital (de 31 à 46 %). Dans le même temps, alors que les médecins libéraux ne pratiquaient pas d'IVG en 2001, ils réalisent désormais presque 17 % d'entre elles. Ces changements de pratiques sont dus à la modification progressive de la législation sur l'avortement en France. Dernier ajout à la loi, les sages-femmes peuvent pratiquer des IVG depuis juin 2016.
Accéder à l'ensemble de l'étude Drees : http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er_1013.pdf
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