Selon des sources fiables et peu contestables, les bonbons à la menthe semblent actifs contre le Covid-19 avec un taux de réussite approchant les 90 %. Non seulement ils diminuent la charge virale en l'espace de quelques heures, mais ils empêchent aussi le déclenchement de l'orage cytokinique, sauvant ainsi des vies humaines pour un coût modique, et prévenant les longs séjours en réanimation et en SSR auxquels notre système de santé peine à faire face.
Il est connu depuis la nuit des temps que la menthe agit comme un puissant facilitateur respiratoire, sans parler de ses propriétés oxygénatrices par augmentation de l'affinité de l'oxygène pour l'hémoglobine humaine. Dès lors, les bonbons à la menthe, fabriqués majoritairement en Chine, mais aussi dans tous les pays fiers de leur confiserie traditionnelle (les bonbons à la menthe issus de l'agriculture biologique et de fabrication artisanale semblent plus actifs que les produits industriels), apparaissent comme de bons candidats pour le traitement de cette maladie émergente qui est en train de bouleverser le destin de la planète.
Une personne que je ne connais pas a dit à une personne que je connais à peine, qui l'a répété à un ami de trente ans, qu'une connaissance de la première personne suscitée avait entendu dire par la gardienne d'un immeuble où habite un conseiller d'Etat, marié à une inspectrice des finances, que la voisine de ce haut fonctionnaire avait appris d'une cousine germaine vivant en province qu'un habitant d'un village reculé probablement atteint du Covid-19 avait sucé par hasard un bonbon à la menthe et s'était rétabli dès le lendemain. La fébricule qui évoluait depuis un jour ou deux avait disparu et il avait ressenti un mieux-être indiscutable, alors que depuis plus de 48 heures il se trainait et toussait comme un vieux tracteur.
Cette guérison spectaculaire a vite trouvé son explication : le bonbon à la menthe. Le rationnel de ce traitement n'a pas besoin d'être développé tant il est évident. Un argument supplémentaire est venu corroborer cette hypothèse : l'heureux premier bénéficiaire de ce traitement pharmacologique somme toute assez simple à mettre en pratique, le patient 0 en quelque sorte, a failli avaler le bonbon de travers. Cet effet indésirable, relativement rare heureusement, mais bien répertorié, démontre qu'il s'agit d'un traitement particulièrement puissant.
Dans l'entourage du patient 0, des personnes symptomatiques ou non ont obtenu un succès équivalent grâce à un bonbon de la même marque, ou de marques concurrentes, y compris les pastilles Vichy.
Devant ces résultats remarquables, la FDA vient d'autoriser un essai multicentrique et secret du bonbon à la menthe dans le Covid-19, réservé aux centres hospitaliers américains et devant se dérouler dans la plus grande confidentialité. Comme il n'est pas possible de fabriquer un placebo du bonbon à la menthe, il s'agira d'un essai ouvert, avec un groupe contrôle ne recevant que les traitements symptomatiques usuels. La prise de tout autre bonbon est un facteur d'exclusion. L'essai obéit à la plus grande rigueur scientifique, aux bonnes pratiques et au code de Nuremberg, comme savent si bien le faire les chercheurs outre-Atlantique, dont les moyens sont par ailleurs impressionnants. Les méthodologistes et autres statisticiens, devenus empêcheurs de chercher en rond, n'ont pas réussi à convaincre les autorités fédérales de temporiser, affirmant que les données assemblées à ce jour seraient, je cite, "anecdotiques".
Il est clair que si les résultats confirment les grandes espérances placées dans ce traitement, l'essai sera interrompu avant son terme, à la faveur d'analyses intermédiaires.
Le protocole ne précise pas si la voie d'administration sera sublinguale, digestive ou mixte. Les bonbonologues et les menthologues internationaux pensent que ce n'est pas un facteur discriminant, bien que des dosages sanguins soient prévus pour trancher cette délicate question, une des nombreuses inconnues qui subsistent dans la physiopathologie de cette affection déroutante et loin d'avoir livré tous ses mystères.
Le protocole a été soumis également à l'avis d'experts mondialement reconnus. Citons par exemple Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la Santé et des Affaires étrangères, le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine pour sa découverte du virus du sida, Hanouna, le célèbre animateur, ou encore des intellectuels appréciés comme Bernard-Henri Lévy et Christophe Barbier. Ils sont unanimes pour penser que cette option thérapeutique est l'une des plus intéressantes à l'heure actuelle. Ils n'ont pas manqué d'ironiser en soulignant qu'au moins ce traitement ne risquait pas d'engraisser big pharma.
D'autres spécialistes, adeptes d'une approche plus globale, ont proposé une variante et se sont prononcés en faveur de la cigarette mentholée, qui offre l'avantage de combiner deux principes actifs complémentaires, voire synergiques, le tabac et la menthe.
Je le répète, si nous avons fait fausse route jusqu'à maintenant, l'heure du succès contre la pandémie a enfin sonné.
Le rédacteur de cette tribune a souhaité conserver l'anonymat.
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