Dans un communiqué publié ce mercredi, la Direction générale de la santé (DGS) fait état de nouveaux cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) rapportés chez l’enfant et appelle à la vigilance.
En date du 28 mars 2022, 41 cas de SHU présentant des caractéristiques similaires, avaient été identifiés, « soit 14 cas de plus par rapport au dernier point de situation du 17 mars », souligne la DGS. De plus, 34 cas supplémentaires étaient en cours d’investigation. Ces 75 cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (16 cas), Nouvelle Aquitaine (11 cas), Pays de la Loire (10 cas), Île-de-France (9 cas), Bretagne (7 cas), Grand Est (5 cas), Auvergne Rhône-Alpes (4 cas), Centre Val-de-Loire (4 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (3 cas), Bourgogne Franche-Comté (2 cas), Normandie (2 cas) et Occitanie (2 cas). Les enfants malades étaient âgés de 1 à 18 ans avec un âge médian de 7 ans. Deux enfants sont décédés.
Le lien avec les pizzas Fraîch’Up de Buitoni confirmé
Sur le plan étiologique, « les analyses épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité ont confirmé un lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni contaminées par des bactéries Escherichia coli producteurs de Shiga-toxines », indique la DGS.
Dans ce contexte, les autorités demandent aux personnes qui détiendraient ces pizzas (ou qui auraient dans leur congélateur des pizzas de marque non identifiée) « de ne pas les consommer et de les détruire ».
En cas de consommation, les autorités sanitaires rappellent qu’il est important de consulter rapidement un médecin en cas de diarrhée, douleurs abdominales ou vomissements survenant dans les 10 jours ou en cas de grande fatigue, pâleur, et concentration des urines observées dans les 15 jours. En revanche, en l’absence de symptômes dans les deux semaines, « il n’y a pas lieu de s’inquiéter ».
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