En voilà une bonne ! Voilà-t-il pas qu’on voudrait nous persuader qu’une cause fréquente de stérilité tient à l’abus des injections dites de propreté !
Jugez-en par ce qu’écrit le Dr F. Jayle :
« La nature, qui fait bien les choses, a donné au vagin et au col la propriété de sécréter des produits bactéricides, capables de préserver la femme de toute infection banale, non pathologique. Or ces glandes s’altèrent sous l’influence des injections répétées et perdent si bien de leur pouvoir que la meilleure manière de détériorer l’appareil génital féminin consiste à prendre des injections continues. Toute femme saine doit donc tenir l’injection vaginale pour le contraire d’une pratique de propreté ; d’autant plus qu’il faut voir comment sont tenus, la plupart du temps, bock, tube de caoutchouc et canule ! Et, cependant, quelle invite perpétuelle dans les rues que ces expositions aux vitrines non seulement des pharmaciens, mais des herboristes, des bandagistes, voire des bazars, de bocks, de bassins, de canules vaginales, ou même de canules assez longues pour pénétrer le col ! Il s’agit de réglementer la vente de ces appareils d’ordre médical et d’en interdire l’exposition, au même titre que celle de la morphine. Le bock est le poison de la race. »
Il y a évidemment du vrai dans cette diatribe. Proscrivons donc l’abus, mais non pas l’usage.
(« La Chronique médicale », février 1918)
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