Quinze ans plus tard, décollera-t-il enfin ? Début novembre, Agnès Buzyn et Nicolas Revel ont officialisé la généralisation du dossier médical partagé (DMP) nouvelle génération. « Le DMP doit devenir une évidence » assure la ministre de la Santé qui espère en ouvrir 40 millions d'ici à 2022. D'ores et déjà, la CNAM annonce trois millions de dossiers ouverts à la mi-décembre. Présenté par Philippe Douste-Blazy en 2004, ce carnet de santé numérique n'a cessé de balbutier. Des échecs successifs dont le coût était estimé à « au moins 210 millions d'euros » par la Cour des comptes en 2013.
Pour réussir, la CNAM, désormais seule aux manettes, mise sur la simplicité. Facilité d'ouverture puisqu'il est possible de créer son DMP en pharmacie, à l'accueil d'une caisse primaire ou sur internet, là où seul le médecin était habilité à le faire. Facilité d'alimentation ensuite avec l'ajout automatique de l'historique des remboursements des actes et médicaments sur les deux dernières années. Facilité d'accès enfin avec l'adaptation (progressif) du DMP aux logiciels métier.
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive