Sans nier la difficulté de la période, la Dr Lisadie Fournier, médecin coordonnateur au sein de l'HAD de l'AP-HP, veut retenir les innovations qui, espère-t-elle, vont se pérenniser. Ainsi de la mise en place d'une équipe mobile d'intervention rapide spécialisée en soins palliatifs, composée d'un infirmier et d'un médecin, capable d'intervenir dans l'heure, en particulier dans les EHPAD, pour éviter le transfert de patients qui décompensent sur le plan respiratoire (jusqu'à 15 interventions par jour). Ou encore, l'expérimentation d'autres formes de communication (téléphone, skype, etc.) entre soignants, et avec les patients et les familles, pour rompre l'isolement. Pas question d'idéaliser le domicile pour autant : « le maintien à domicile a un coût et présente des risques que nous devons assumer collectivement ».
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes