Les premières mesures annoncées par la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Marisol Touraine, et par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, pour améliorer la prise en charge sanitaire des migrants à Calais (le rapport définitif ayant été publié le 29) sont opérationnels depuis le mercredi 28 octobre, ont annoncé conjointement les deux ministères.
Mission de renfort
Un médecin, un psychologue et un kinésithérapeute – réservistes de l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) – sont arrivés en renfort des équipes du centre Jules-Ferry, l’ancien centre aéré transformé depuis quelques mois en centre d’accueil, et « destiné à devenir dans les prochains jours un véritable pôle de soins de premier recours » précise le communiqué des ministères.
Un médecin médiateur supplémentaire et un logisticien (également de l’EPRUS) ont pour mission de coordonner l’action de l’ensemble des parties prenantes sur place. Enfin, des vaccins et préservatifs sont acheminés sur place pour renforcer la prévention auprès des migrants. Ces mesures découlent des recommandations émises par la mission de 6 médecins envoyés sur place entre le 13 et le 17 octobre, par les deux ministères. D’autre part, la mission a estimé que la situation sanitaire est « sous contrôle » et que rien ne fait craindre une menace d’épidémie.
La semaine dernière, deux ONG (Médecins du monde et le Secours catholique-Caritas) ainsi que des représentants des habitants du bidonville de la « Jungle » ont annoncé avoir saisi la justice pour contraindre l’état à prendre des mesures d’urgence sur le campement de Calais, jugeant « floues » les mesures présentées par les ministères.
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