L’IGAS fait, comme d’autres avant elle, le constat de la « faible valorisation, tant financière que professionnelle, des activités d’expertise ». Une situation qui, s’empresse-t-elle d’ajouter, ne les empêche paradoxalement pas de rester attractives – les appels à candidatures récents ont suscité des réponses en nombre supérieur au quota d’experts nécessaires.
Il n’empêche que valoriser l’expertise apparaît comme une nécessité. Faut-il le faire financièrement ? L’IGAS répond que non : ce « serait irréaliste dans le contexte budgétaire actuel ». Elle plaide en revanche pour « une reconnaissance professionnelle des activités d’expertise », par exemple « à travers des relations bilatérales entre organismes de sécurité sanitaire et établissements de recherche et d’enseignement supérieur ». Ou encore, pour « les sujets à forts enjeux scientifiques », via le soutien par les mêmes organismes de « la publication de travaux scientifiques issus d’expertises ».
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