Les Entreprises du médicament (LEEM) n’ont pas apprécié la disparition du seul représentant des industriels qui siégeait à la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS) et dénoncent une « décision inappropriée ».
Un décret paru le 11 juillet a modifié la composition de cette instance.
« La présence d’un représentant du LEEM a toujours permis d’éclairer utilement la commission sur les problématiques industrielles, d’expliquer les choix de développement opérés par les entreprises [...] et de veiller à l’équité de traitement entre les produits évalués », argumente le syndicat patronal de l’industrie.
Cette décision est jugée d’autant plus « inappropriée » par les laboratoires qu’elle intervient au moment où s’engage une réflexion de fond sur l’attractivité de la filière industrielle.
Le LEEM réclame une « remise à plat des procédures » d’évaluation des médicaments, souhaite que soit maintenue la possibilité d’échanges (rencontres, réponses écrites) avec la commission de la transparence et réclame la « diffusion intégrale des débats » à l’instar de ce qui se fait déjà à l’ANSM.
Le syndicat demande également à pouvoir participer aux réunions du bureau de la commission de la transparence.
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