Un taux record de participation pour une enquête proposée à des médecins en activité, dont on connaît les emplois du temps surchargés. Nul doute que le sujet des génériques vous passionne, ou pour le moins ne vous laisse pas indifférent et ce, quinze ans après l’octroi du droit de substitution accordé aux pharmaciens.
Des profils bien tranchés : oui, non, pourquoi pas ?
Comme nous l’avions pressenti, trois groupes bien distincts se sont dégagés : les « pro » génériques, les « anti » génériques et les « neutres ». Et chaque question a été analysée par une double approche : globale et par profil. Une des surprises révélée par cette enquête concerne les proportions respectives des trois groupes : les « neutres » représentent la grande majorité (57 %) alors que les « anti » sont presque deux fois plus nombreux que les « pro » (respectivement 28 % et 15 %).
Des habitudes de prescription décodées
La première question nous a permis d’avoir un « instantané » sur vos habitudes de prescription et nous étions impatients de savoir si vous prescriviez plutôt en princeps, génériques, DCI, ou un « mix » savant entre eux. Il s’avère que vous êtes encore très majoritairement prescripteurs en princeps (85 %), mais que trois quarts d’entre vous avez adopté le réflexe DCI. Par contre, vous n’êtes « que » 55 % à prescrire aussi en génériques, ce qui semble perfectible.
Efficacité, tolérance, bioéquivalence… les sujets de discussion ne manquent pas !
Les sept questions de notre enquête ont permis d’aborder les principaux points d’achoppement éventuels, qu’il s’agisse de savoir si prescrire en génériques empêchait les mauvaises associations de princeps, ou encore si la future perspective de prescription obligatoire en DCI portait atteinte à votre liberté. Autant de résultats analysés sur lequotidiendumedecin.fr, globalement et selon les profils, avec accès à l’intégralité des réponses et huit temps forts illustrés en infographie.
Certitudes, cohérences, discordances : elles ont toutes répondu présentes !
Des paramètres que notre board d’experts a analysés pour vous lors de débats riches et vivants et que vous retrouverez en ligne. Notamment des réponses par profil de groupe parfois peu « logiques » : prenons le cas d’éventuelles tensions créées par les mesures en faveur des génériques (droit de substitution, menaces de sanctions…). Une certitude : il y en a eu, à la fois avec vos patients et avec vos confrères (respectivement 80 % et 58 % au global). Mais la surprise provient de l’analyse en sous-groupes : chez les « pro » génériques, donc a priori « acquis à leur cause », près de la moitié (44 %) rapportent des tensions avec leurs confrères pharmaciens ! Si l’on considère que le médecin a pour directive de prescrire en DCI et le pharmacien celle de substituer, on peut à juste titre s’interroger sur cette « réserve » ou « protestation ». C’est ce que n’ont pas manqué de faire nos experts dont vous retrouverez les analyses et réactions sur notre site.
Que vous ayez juste envie de consulter les principaux résultats ou, au contraire, de tous les décortiquer, que vous vous estimiez « pro », « neutre » ou « anti » génériques, rendez-vous sur lequotidiendumedecin.fr. Vous pourrez tout consulter, mais surtout faire part de vos commentaires, livrer votre opinion et débattre en toute éthique avec vos confrères.
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