« Des difficultés, un travail trop irrégulier et superficiel » ! Dans un communiqué aux allures de bulletin scolaire, le regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (REAGJIR) adresse des remontrances à l'Assurance-maladie et aux syndicats de médecins libéraux qui peinent, selon lui, à faire des propositions structurantes pour la future convention médicale après 4 mois de négociations.
REAGJIR attribue la note de 3 sur 10 aux partenaires conventionnels, estimant que trop peu de ses propositions ont été retenues sur dix sujets fondamentaux.
Le seul bon point relevé par le syndicat est la création d'un forfait structure, dont le principe a été accepté par la CNAM pour améliorer l'organisation des cabinets médicaux.
Beaucoup de points à revoir ou oubliés
Un véritable pacte pour l'installation avec un guichet unique et des aides, une rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) refondue, un tiers payant rapide et efficace et une participation des jeunes généralistes aux négociations sont des sujets qui restent à approfondir pour REAGJIR, leur attribuant un demi-point, jugeant ces objectifs à moitié remplis.
Le syndicat met en revanche un zéro pointé aux partenaires conventionnels sur cinq autres demandes non honorées. REAGJIR réclame une convention pour les remplaçants, une offre publique de soins ambulatoires innovante, une liberté d'installation réaffirmée, une vraie couverture retraite et une réelle prise en compte des exercices mixtes. Ces propositions ont été « oubliées » des discussions, affirment les jeunes médecins.
« La convention est l'affaire de tous », rappelle REAGJIR, persuadé que les partenaires conventionnels ont « des leviers puissants pour organiser les soins des cinq prochaines années ».
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