Le candidat Hollande l’avait promis, Marisol Touraine s’y attelle. L’heure des dépassements d’honoraires a sonné. C’est même la priorité numéro un de la ministre de la Santé. Si bien que les choses avancent vite. Très vite.
Les échanges avec les syndicats médicaux ont commencé ; la menace plane déjà, en cas d’échec des négociations que ces derniers mèneront au cours des prochaines semaines avec l’assurance-maladie et les complémentaires, d’un règlement du problème dans le prochain PLFSS – comme un petit air de déjà-vu, non ?
Passons. Le décor est on ne peut mieux planté. Et l’objectif affiché par la ministre : encadrer « région par région, spécialité par spécialité, (les) dépassements d’honoraires ». Mot pour mot ce qu’avait inscrit François Hollande, alors encore « futur président » dans son programme électoral. Et voici que l’Ordre s’en mêle.
« Au-delà de cette limite, vos dépassements ne seront plus valables. » Cela a l’air si simple ! Comment se fait-il que les précédents gouvernements ne s’en soient pas – ou si peu, rappelons que le secteur optionnel aura mis près de huit années à avoir un début de commencement d’existence – dépatouillés ?
C’est maintenant le changement ? Oui et non. « Je serai intransigeant avec les professionnels de santé qui appliquent des dépassements sans tact ni mesure », disait un certain Xavier Bertrand. C’était il y a… sept ans.
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