En ce qui concerne les vaccins rougeole, oreillons, rubéole, certaines réactions IgE-dépendante observées peuvent être en rapport avec une allergie à la gélatine ou la néomycine qu’ils contiennent. Il n’est plus nécessaire de prendre des précautions particulières même en cas d’antécédent de choc anaphylactique à l’œuf.
Le vaccin contre la fièvre jaune contient également de la gélatine bovine ou porcine mais pour l’instant quelques restrictions chez l’allergique à l’œuf en cas de vaccination sont à respecter : un prick test et une intradermoréaction du vaccin dilué au 1/100e sont nécessaires avant toute vaccination. En cas de positivité à ce test, la possibilité d’une vaccination en trois injections est proposée sous surveillance médicale stricte. En ce qui concerne le vaccin de l’encéphalite à tiques, les mêmes précautions sont préconisées en raison de l’absence d’information sur sa teneur en ovalbumine.
Le vaccin antirabique actuellement utilisé en France n’est pas contre-indiqué chez l’allergique à l’œuf.
Le Dr Bidat rappelle que pour toute vaccination, le patient doit être gardé en surveillance de trente minutes après l’injection et que le praticien doit toujours être en possession d’adrénaline injectable en cas d’exceptionnelle réaction anaphylactique non formellement liée à l’œuf.
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive
Lois fin de vie : l’exercice démocratique salué, mais des divisions sur le fond
Gynécobus, santé mentale, handicap : le podium du collectif Femmes de santé en 2025
Procès Le Scouarnec : le maximum de 20 ans de réclusion requis avec rétention de sûreté