Les cinq intersyndicales de praticiens hospitaliers sont attendues au ministère de la Santé en janvier et février afin de plancher sur l'organisation et la gestion du temps de travail à l'hôpital.
Cette ultime phase de concertation sur l'attractivité de l'exercice médical portera sur la diversification des missions confiées aux praticiens, la reconnaissance des valences non cliniques, l'impact des sujétions liées à la permanence des soins et les modalités de comptabilisation du temps de travail médical. Deux décrets sur les astreintes et le temps de travail additionnel sont déjà parus en novembre dernier.
Préparé depuis 2014 afin d'amortir la crise démographique et susciter des vocations à l'hôpital, le plan d'attractivité des carrières médicales s'est concrétisé à l'automne dernier par une première salve de mesures attendues des praticiens. Ces derniers ont obtenu la création d'une prime d'engagement pour les jeunes médecins (10 0000 à 30 000 euros selon les besoins), une revalorisation de la prime multisites (qui devient la prime d'exercice territorial pour les activités partagées) et de l'indemnité d'engagement de service public hospitalier exclusif. Pour fidéliser les médecins, Ségur a également amélioré leur protection sociale et apporté de la souplesse dans l'emploi du temps des jeunes praticiens en période probatoire.
Le 1er juillet 2017 est l'autre échéance d'importance pour l'hôpital. À cette date, les 850 établissements engagés dans les 135 groupements hospitaliers de territoire (GHT) devront avoir bouclé leur projet médical partagé. L'organisation des activités (filières, permanence des soins, consultations externes et avancées, projets de biologie et d'imagerie médicale, plateaux techniques, etc.) devra être déclinée par établissement.
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