Une Cité du corps humain sortira de terre à Montpellier, dans le quartier du nouvel Hôtel de Ville, en 2018.
L’architecte danois Bjarke Ingels a été chargé de concevoir cet espace de rencontre des arts et de la culture scientifique « qui n’est pas un musée », précise le Pr Didier Sicard, membre du jury. « C’est un lieu à la confluence des savoirs sur le corps, un lieu d’interrogation et de réflexion interdisciplinaire », vante l’ancien chef du service de médecine interne de Cochin. Spectacles vivants interrogeant la place du corps, expositions permanentes et temporaires animeront les lieux.
Avec sa longue façade ondulée, le bâtiment de plain-pied sera dépourvu d’angle. « C’est une membrane qui forme une peau continue, avec dans ses courbes une alternance d’espaces tantôt intimes, tantôt généreux », illustre Bjarke Ingels.
La Cité du corps humain prévoit d’accueillir 250 000 visiteurs par an. Son coût initial est estimé à 33 millions d’euros, mais les détracteurs du projet craignent que des dérapages conduisent à doubler cette estimation.
Selon un cabinet privé missionné par la ville, « 6 à 8 millions d’euros de retombées économiques annuelles indirectes » sont attendues de cet équipement vecteur de tourisme urbain dans cette ville qui abrite, depuis 1130, la plus vieille université de médecine d’Europe occidentale.
Afin d’aider au cofinancement du projet, un collège conduit par le Pr Henri Pujol, ancien président de la Ligue contre le cancer, est chargé de trouver des mécènes.
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