Le directeur de l'Assurance-maladie, Nicolas Revel, a reçu mercredi 11 mai les organisations de jeunes médecins et étudiants, qui ne participent pas aux négociations conventionnelles. L'entrevue a permis d'aborder les thèmes de « la démographie médicale et l'installation, la protection sociale, la revalorisation tarifaire des actes et les relations entre la CNAM et les jeunes médecins », détaille la section « jeunes » de la CSMF.
La CSMF Jeunes a de nouveau plaidé pour une meilleure protection sociale des praticiens « notamment les congés maternité et l'indemnisation en cas d'arrêt maladie sans attendre le 90e jour ».
Surtout, le syndicat appelle à stabiliser et simplifier la part forfaitaire. Il réclame une « réelle revalorisation de l'acte, qui doit rester la source principale de revenus ».
Aide financière à l'installation
« Il est inacceptable que la ministre de la Santé émette l'idée d'une rémunération forfaitaire expérimentale dans le cadre du futur PLFSS », estime la CSMF Jeunes, taclant au passage ses autres confrères « jeunes » reçus la semaine dernière par Marisol Touraine, qui s'est engagée devant eux sur ce point.
Les jeunes médecins confédérés ont aussi défendu devant Nicolas Revel une ROSP avec des indicateurs de bonne pratique réévalués et une aide financière « franche et immédiate dès l'installation en zone sous-médicalisée pour les médecins admissibles ».
Ils ont appelé à rétablir la confiance avec les jeunes médecins et demandé la création d'une commission bipartite avec la CNAM, pour actualiser régulièrement les mesures et propositions de la nouvelle génération.
Et interpelle les dirigeants politiques « à ne pas faire encore une fois l'impasse, à l'approche des échéances électorales futures, sur les questions de santé ».
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