Le complexe Soleil est l’un des 20 synchrotrons de dernière génération implantés dans le monde, né d’un partenariat entre le CNRS et le CEA. Il s'agit d'un accélérateur de particules générant 29 « lignes de lumière », couvrant une large gamme de longueurs d’onde et qui sont autant de laboratoires optimisés pour étudier des échantillons variés ayant un impact direct sur notre vie quotidienne : agroalimentaire, astrophysique, environnement, cosmétique.
Les chercheurs de Servier, associés à ceux de NovAlix (une PME spécialiste de biophysique) utilisent les lignes Proxima 1 et 2 pour leurs travaux sur des protéines impliquées dans des pathologies et les candidats médicaments.
Ancrage
L’originalité de Soleil est d’accueillir, aux côtés de 350 permanents qui développent leurs propres thématiques de recherche, des utilisateurs extérieurs issus des milieux académiques et industriels. Depuis son ouverture, en 2008, il a accueilli 25 000 utilisateurs provenant de près de 1 800 laboratoires français ou étrangers, publics ou privés.
Servier était déjà l’un de ces utilisateurs mais ce partenariat prend une nouvelle dimension avec la création du laboratoire LBS, Servier étant le premier groupe à implanter son labo permanent au sein du Synchrotron : 170 m2, un investissement de plus de cinq millions d’euros sur cinq ans (effectif depuis avril 2015, le partenariat est signé pour 5 ans renouvelables).
Sur la base de ses projets, Servier y pilotera cinq scientifiques permanents de NovAlix qui se consacrent à la production de molécules cibles thérapeutiques, à la purification et à la caractérisation de ces molécules, à la détermination de la structure tridimensionnelle des protéines (cristallographie et diffraction aux rayons X).
Objectif : sélectionner le plus rapidement possible des principes actifs de meilleure affinité pour réduire les doses, et de plus grande sélectivité pour améliorer le ratio bénéfice risque. Servier appliquera cette stratégie dans les cinq domaines thérapeutiques où il est présent, mais plus particulièrement en oncologie qui mobilise désormais plus de la moitié du budget de R&D du groupe, souligne Olivier Laureau, président de Servier.
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