Le slogan « du fric pour l'hôpital public » résonne toujours dans la bouche des soignants. Au quatrième jour du Ségur de la santé et pour le troisième « jeudi colère » de suite, les personnels de l'hôpital Robert-Debré (AP-HP) se sont réunis ce jeudi 28 mai en début d'après-midi devant leur établissement. Ils continuent de réclamer des moyens supplémentaires pour l'hôpital à grand renfort de chants et de casseroles.
Plusieurs dizaines de citoyens ont rejoint ce jeudi les blouses blanches pour « mettre la pression » sur le gouvernement afin d'obtenir des hausses de salaires et l'arrêt des fermetures de lits notamment.
Mobilisé depuis des mois au sein du collectif inter-hôpitaux (CIH), le Pr Stéphane Dauger, chef du service de réanimation pédiatrique à l'hôpital Robert-Debré, ne cache pas ses doutes quant au succès du Ségur de la santé. Il demande au gouvernement des actions fortes et rapides pour venir en aide aux personnels hospitaliers.
Plusieurs rassemblements ont eu lieu au même moment devant l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), l'hôpital Avicenne (Bobigny), ou bien encore à Besançon, où près de 300 personnes se sont retrouvées sur le parvis du CHRU.
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