Après 10 ans de travaux, des chercheurs anglo-saxons ont publié fin août des résultats sur la création d'embryons synthétiques de souris à partir de cellules souches (1). Ces embryoïdes, qui équivalent à des embryons obtenus 8,5 jours après la fécondation, présentent un cerveau et un cœur qui bat. En ayant recours à des cellules souches extra-embryonnaires et non seulement embryonnaires, un niveau de complexité supérieur a été atteint par rapport aux précédents modèles. Une équipe israélienne, dont l'un des auteurs a aussi travaillé avec les Anglo-saxons, a publié début août des résultats similaires (2).
Ce type de structures vise à mieux comprendre les premières phases du développement et notamment l'interruption spontanée de certaines grossesses. Des travaux sont en cours sur des modèles humains, avec de potentielles applications en transplantation.
(1) G. Amadei et al, Nature, 2022. doi: 10.1038/s41586-022-05246-3
(2) S. Tarazi et al, Cell, 2022. doi: 10.1016/j.cell.2022.07.028
Le gouvernement veut faire du sommeil un pilier de santé publique
Transition de genre : premières recos chez l’adulte, la HAS se remet au travail pour les mineurs
L’État s’engage à augmenter le budget de l’EFS pour une souveraineté de la filière plasma
L’exposition infantile au plomb est associée à des troubles de la mémoire