Économiquement lourde, forte en recherche, mauvaise en développement ? Est-ce ainsi qu’il faut qualifier la France dans le domaine de la santé ?
« La filière santé est (...) une filière stratégique pour la France, une filière d’avenir, qui emploie 200 000 personnes de manière directe et concerne 100 000 emplois indirects. L’excellence des chercheurs et ingénieurs français nous permet d’ambitionner la meilleure place mondiale pour cette industrie. » Ces phrases sont extraites du rapport Gallois, remis en 2012 au Premier ministre dans le cadre du « pacte pour la compétitivité de l’industrie française ».
L’« excellence » française sur le segment de la recherche, notamment médicale, est bien avérée. Le poids des industriels de la santé français ne fait pas non plus de doute (le chiffre d’affaires de la filière atteint les 75 milliards d’euros, l’industrie du médicament est le deuxième secteur exportateur du pays…) mais les performances hexagonales ne sont pas à la hauteur en matière d’innovation. « Notre pays, écrivait l’Institut Montaigne dans un rapport consacré au sujet en décembre 2013, a plutôt tendance à exporter ses technologies qu’à en développer les usages sur son territoire au profit de son industrie. » À cet égard, l’histoire dira si l’épopée Carmat (lire page 11) va ou non continuer à s’écrire en bleu blanc rouge.
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