La scientifique japonaise au coeur d’une polémique sur une découverte dans le domaine cellulaire a accepté de retirer l’une des deux communications publiées par la très sérieuse revue scientifique Nature, mais maintient la réalité de ses découvertes.
« Je ne m’oppose pas au retrait de l’une de ces communications », a déclaré Haruko Obokata selon plusieurs médias nationaux japonais, dont l’agence Kyodo et le quotidien Yomiuri Shimbun. Mais son avocat a toutefois précisé qu’elle n’entendait en revanche pas retirer la communication principale, la plus importante qui selon elle atteste de la véracité de ses recherches et découvertes sur la création des cellules dites STAP, l’acronyme de stimulus-triggered acquisition of pluripotency (acquisition de la pluripotence par stimulus).
Des images contrefaites
Chercheuse au prestigieux Institut japonais Riken, Haruko Obokata, 30 ans, clame depuis des mois qu’elle a réussi à créer grâce à une méthode simple des cellules STAP, ce qui constituerait une révolution pour la médecine régénérative.
Les cellules dites STAP sont des cellules revenues à un stade indifférencié par un procédé chimique nouveau, et capables d’évoluer ensuite pour créer différents organes. Mais depuis la publication de ses communications, un des participants aux travaux a protesté, au motif qu’une partie des données présentées étaient, selon lui, fausses.
Le Riken a alors créé un comité d’enquête qui a conclu à la présence d’irrégularités (contrefaçon d’images) dans la publication des résultats. Ces conclusions sont telles qu’elles ont fait douter de l’existence-même des cellules STAP, même si le comité ne s’est pas prononcé directement sur ce point.La chercheuse avait fait appel, mais l’Institut l’a rejeté début mai.
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