« Si l’on compare les différents pays européens, et avec toute la prudence que cet exercice comparatif nécessite, la France est aujourd’hui plutôt dans la moyenne supérieure en termes d’offre spécialisée de soins palliatifs », estime Lucas Morin, de l’Observatoire national de la fin de vie. Lors d’un colloque sur la fin de vie organisée par la Fondation Eisai (fondation-eisai.org), il a rappelé le bilan à mi-parcours du programme national de développement des soins palliatifs (2008-2012).
L’ensemble des régions dispose d’au moins une unité destinée à la prise en charge des situations les plus complexes soit 108 unités dans les hôpitaux ou clinique comptant pour 1 300 lits. Par ailleurs, l’identification de lits de soins palliatifs se poursuit dans les services hospitaliers avec 4 700 lits en 2010. Entre 350 et 400 équipes mobiles de soins palliatifs ont été créées notamment grâce à un effort financier qui s’élève en 2010 à près de 6,5 millions d’euros.
Pour le président de l’Observatoire, le Dr Régis Aubry, il est important de noter que « les démarches curative et palliative vont de plus en plus souvent de pair, notamment en cancérologie ». Les soins palliatifs ne sont pas l’antichambre de la mort, souligne-t-il. Sur les 95 000 séjours hospitaliers enregistrés chaque année en soins palliatifs, 40 % ne sont qu’un « passage » au terme duquel le patient retourne chez lui, en maison de retraite ou dans le service hospitalier où il était hospitalisé.
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