Au Pays-Bas, Jan Karbaat, ancien directeur d'une banque de sperme décédé récemment, pourrait être le père biologique de 60 enfants nés de fécondation in vitro selon la radiotélévision publique néerlandaise NOS.
Ce médecin spécialiste est accusé de négligence et d'abus par les parents et enfants représentés par l'organisation de défense des droits de l'enfant Defence for Children. « Les organisations appellent les membres de la famille de M. Karbaat à donner volontairement son ADN au moyen de prélèvement buccal », demande l'association dans un communiqué.
En trafiquant les données, l'ancien directeur de la clinique a dépassé le nombre maximal de six enfants par donneur. « Il voyait cela comme quelque chose de noble », raconte Moniek Wassenaar, bébé-éprouvette, aujourd'hui âgée de 36 ans, à qui M. Karbaat avait refusé un test sanguin.
Avec le soutien de l'association Donorkind, Defence for Children souhaite « attirer l'attention sur la situation difficile des bébés-éprouvettes et de leurs familles qui doivent vivre dans une incertitude constante concernant leur filiation ».
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