L'Agence nationale de la recherche (ANR) a annoncé le lancement d'un appel d’offres visant à sélectionner 2 nouveaux instituts hospitalo-universitaires (IHU).
Il s'agit de la 2e vague d'appel à projet en la matière intitulé « Instituts hospitalo-universitaires - IHU 2 ». Les nouveaux pôles sélectionnés bénéficieront d'une dotation de 100 millions d’euros – une dotation comprise entre 35 et 50 millions sur 120 mois est prévue pour chacun des deux. Les candidats ont jusqu'au 15 décembre pour proposer leurs projets.
En 2010, un premier appel d’offres a permis de faire émerger 6 pôles d’excellence : l’institut Imagine sur les maladies génétiques (Paris), l’institut MIX-Surg de chirurgie mini-invasive guidée par l’image (Strasbourg), l’IHU POLMIT en maladies infectieuses (Marseille), l’institut LIRYC de rythmologie et modélisation cardiaque (Bordeaux), l’institut ICAN de cardiologie-métabolisme-nutrition et l’institut de neurosciences translationnelles (tous les deux à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière).
Les IHU sont financés par les plans d'investissement d'avenir à hauteur de 850 millions pour l'ensemble des 10 IHU prévus. Selon le rapport sur la gouvernance, demandé l'année dernière par le gouvernement, et rendu en décembre dernier, les 6 IHU actuels se sont partagé une subvention de 349,3 millions d'euros jusqu'en 2020, date à partir de laquelle ils doivent être financièrement indépendants.
Un scénario peu probable selon le rapport de l'IGAS qui pointe l'hétérogénéité des situations et l'importance des fonds de roulement mobilisés par chaque IHU. Un avis que partage Stanislas Lyonnet, directeur de l'IHU Imagine rencontré par le « Quotidien » : « L'institut IMAGINE ne sera pas autonome à la fin du programme d'investissement d'avenir (PIA), nous serons en mesure de fournir nous-mêmes la moitié de notre financement. Si l'Etat continue à nous soutenir, nous serons autonomes vers 2024 et 2025 », prédit-il.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque