Qu’on se le dise et surtout qu’on ne l’écrive pas, le patient anglais est peut-être « naive » mais le patient français ne veut pas être pris pour un « naïf ». C’est vrai ça, c’est de l’abus de langage. Treatment-naive patient se transforme en naive patient. Ce qui donne dans la langue de Molière, patient naïf. Argan n’en croit pas ses oreilles : malade naïf, moi avec toutes les potions de M. Purgon ? Voilà comment un mot est pris pour un autre qui n’a nullement ce sens en Français.
L’habitude est hélas déjà bien ancrée dans la littérature médicale. Entre spécialistes, on se comprend. Il n’est pas sûr malheureusement que la Commission générale de terminologie et de néologie réussisse à renverser la tendance d’autant plus que le terme recommandé, « vierge de tout traitement », n’est pas très sexy.
Grossesse : la prise des antiépileptiques à risque avéré baisse, mais vigilance sur le report
Congrès IAS 2025 : les Français très présents dans la recherche sur le VIH
L’ONU et une centaine d’ONG alertent sur la famine à Gaza
Le gouvernement veut faire du sommeil un pilier de santé publique