L’enveloppe allouée à l’aide alimentaire par l’Union européenne* à la France pour la période 2021-2027 est en hausse de 48 % pour atteindre 869 millions d’euros (contre 583 millions d'euros entre 2014 et 2020).
Ces fonds s’ajoutent au budget national en faveur de l’aide alimentaire, en hausse de 144 millions d’euros en 2020 (50 millions pour des bons alimentaires pour les sans-abri et 94 millions pour deux plans de soutien aux acteurs de l’aide alimentaire).
« Le maintien de l’aide alimentaire en France est une priorité alors que la crise épidémique a pesé lourdement sur nos concitoyens les plus démunis, qui ont eu recours massivement à l’aide des associations, a commenté le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran. Ce soutien, pérenne et augmenté, (...) est précieux, à l’heure où les conséquences sociales au long terme de la crise sont encore difficiles à mesurer ».
Des besoins en augmentation constante
Quatre associations vont bénéficier de ces financements européens : les Restos du Cœur, la Fédération française des Banques alimentaires, le Secours populaire et la Croix-Rouge française. Dans un communiqué commun, elles se félicitent de l’arrivée de cette nouvelle enveloppe qui va permettre de « consacrer en France des moyens supérieurs au budget précédent, alors qu’il y a quelques mois encore planait une menace de diminution drastique de ces fonds ».
Ces nouveaux soutiens financiers apportent « une première réponse essentielle mais qu’il sera nécessaire de renforcer », poursuivent les associations constatant sur le terrain des besoins en augmentation constante et le basculement dans la précarité de « nouvelles catégories sociales, jusqu’à présent épargnées ».
Elles appellent également à une simplification du prochain programme d’aide alimentaire et à s’assurer qu’il « permette de proposer une plus grande diversité qualitative de produits alimentaires aux personnes les plus démunies ».
* À travers le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD)
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