Les étudiants, internes et chefs de clinique ont eu leur premier rendez-vous mercredi au ministère de la Santé pour débattre des évolutions à apporter sur leurs conditions de travail et de formation. Des représentants des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur, mais aussi des doyens, des membres de la communauté hospitalo-universitaires (CME, DG, FHF…) et des étudiants en odontologie, pharmacie et biologie ont assisté à cette première réunion.
Des propositions d’ici au 31 janvier
Le groupe de travail, piloté par le directeur général de l’offre de soins (DGOS) Jean Debeaupuis, doit se réunir à nouveau les 28 novembre, 12 décembre, 19 décembre et début janvier. Il doit aborder les thématiques des gardes et astreintes, du fonctionnement des stages, des questions de protection sociale mais aussi de l’application de la circulaire du 10 septembre rappelant les obligations en matière d’application par les hôpitaux du repos de sécurité.
Le groupe de travail doit remettre des propositions concrètes aux pouvoirs publics d’ici au 31 janvier. L’ISNIH et l’ISNCCA, qui ont engagé un mouvement de grève illimité, ont décidé de retourner vers leurs instances pour savoir quelle suite ils vont donner à leur mobilisation et s’ils poursuivent la concertation sur la formation. L’ISNIH doit se déterminer en assemblée générale samedi. L’intersyndicat entend faire barrage à la proposition de loi créant les réseaux de soins mutualistes. Les internes de médecine générale (ISNAR-IMG) demandent quant à eux que le temps de travail réglementaire – 48 heures par semaine – soit respecté et qu’une attention particulière soit portée aux amplitudes horaires. Quant à l’ANEMF, elle souhaite une revalorisation des indemnités de stage du 2e cycle et des mesures contre la saturation des terrains de stage.
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