COMME de nombreux autres organismes, l’Union nationale des associations de formation et d’évaluation médicales continues (UNAFORMEC) se prépare activement à la mise en place du développement professionnel continu (DPC).
Les derniers textes réglementaires publiés ces derniers jours ont en grande partie permis de lever les doutes de la profession. Successivement, les méthodes validées de DPC ont été approuvées par la Haute autorité de santé (HAS), les orientations nationales ont été précisées par le ministère de la Santé et, surtout, le budget maximal dont bénéficiera chaque médecin libéral (3 700 euros par an) a été fixé par l’organisme gestionnaire (OGDPC).
Objectif 28 000 praticiens formés dès 2013.
Selon le Dr Philippe Bonet, président de l’UNAFORMEC, le monde de la formation continue s’apprête à vivre une révolution copernicienne. « L’événement le plus important, c’est que l’on donne le pouvoir aux individus, affirme-t-il. Les budgets ne seront plus attribués directement aux associations en fonction du nombre de médecins formés mais directement aux médecins qui choisiront leur organisme pour réaliser leur DPC. » Ce changement pourrait modifier le paysage de la formation continue en France, les organismes bénéficiant de budgets en fonction du nombre de participants à leurs actions de DPC.
Sans plus attendre, les associations cherchent à anticiper le lancement opérationnel du DPC. Elles sont tenues de saisir les programmes qui seront proposés aux médecins sur le site mis sur pied par l’OGDPC, www.mondpc.fr. L’opération n’est pas une sinécure. « Il faut entre 20 et 30 minutes pour inscrire chaque programme », regrette le Dr Bonet. Et comme son association doit en saisir au moins 100 à 150... D’ici à la fin du mois de mars, l’OGDPC espère pouvoir enfin ouvrir mondpc.fr, toujours en construction.
Les médecins pourront alors sélectionner leur action de DPC pour 2013. L’OGDPC espère former près de 28 000 médecins libéraux d’ici à la fin de l’année. L’organisme a récemment annoncé que tout programme de DPC entamé depuis le 1er janvier 2013 pourrait être pris en compte s’il est conforme à une méthode de la HAS et à au moins une orientation nationale.
Mise au point
La périménopause
Mise au point
La sclérose en plaques
Etude et Pratique
Appendicite aiguë de l’enfant : chirurgie ou antibiotiques ?
Mise au point
Le suivi des patients immunodéprimés en soins primaires