Un arrêté précisant les orientations nationales du développement professionnel continu (DPC) est paru le 2 mars au « Journal officiel ».
Ce texte, signé par Jean Debeaupuis, directeur général de l’offre de soins (DGOS), fixe six orientations et énumère une quarantaine de programmes permettant aux médecins et aux professionnels de santé concernés d’accomplir leur obligation annuelle de DPC.
Pour être valide, les actions de DPC devront donc répondre à l’une de ces six orientations. Le DPC devra contribuer à améliorer la prise en charge des patients (promotion du parcours de santé, programme d’étude clinique ou épidémiologique...) ou encore améliorer la relation entre professionnels de santé et patients (éducation thérapeutique, prévention de la maltraitance...). Le DPC pourra aussi faciliter les relations entre professionnels de santé (notamment dans les structures pluriprofessionnelles avec des référentiels communs, des protocoles...), « contribuer à l’implication des professionnels de santé dans la qualité et la sécurité des soins ainsi que dans la gestion des risques » (accréditation, procédure de certification...), ou encore participer à l’amélioration de la santé environnementale (actions inscrites dans le plan national santé environnement...). Le DPC pourra également contribuer à la formation professionnelle continue (économie et gestion de l’entreprise, bilan de compétences, validation des acquis d’expérience...).
Cet arrêté était le dernier texte attendu par les acteurs du DPC pour lancer le dispositif d’amélioration des pratiques. De nombreuses questions restent toutefois en suspens portant sur les modalités de sa mise en œuvre, notamment son financement. Interpellé par le milieu associatif, le ministère de la Santé a récemment réuni les syndicats de médecins libéraux pour les rassurer sur le déploiement du DPC.
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