Études de santé : les doyens de pharmacie défendent la première année commune

Publié le 11/12/2012

Si l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) demande un retour à une filière spécifique à la pharmacie en première année, ce n’est pas le cas des doyens (Le Quotidien du 5 décembre 2012). La conférence des doyens de pharmacie a tenu à apporter son soutien à la réforme entamée il y a deux ans. « La première année commune pose des problèmes dont nous sommes conscients mais le train est lancé et il n’est pas question de revenir en arrière », affirme le Pr Dominique Porquet, président de la Conférence des doyens de pharmacie.

Le taux de redoublement en 2e année de pharmacie a ainsi doublé pour atteindre 20 % l’an dernier. « Il s’agissait de la première promotion de 2e année après la réforme, les étudiants découvraient le nouveau programme et ne disposaient pas d’annales », explique Dominique Porquet. Certaines améliorations pourront certes être apportées à la maquette de cette PACES pour éviter pareil désagrément. Le Pr Porquet est par ailleurs favorable à une présélection des étudiants à l’entrée en première année. Mais le doyen souhaite avoir plus de recul pour tirer des enseignements définitifs de la PACES. Une réunion réunissant les doyens de médecine, pharmacie et odontologie est d’ailleurs prévue en janvier pour réfléchir à l’évolution de la première année commune et à son contenu pédagogique.

 CH. G.

Source : lequotidiendumedecin.fr