La parution des décrets DPC met un terme à 15 ans d’atermoiements des pouvoirs publics. Depuis les ordonnances Juppé en 1996 sur la FMC obligatoire, les gouvernements ont buté sur ce dossier sensible. En 2007, déjà sous la houlette de Xavier Bertrand, de précédents décrets étaient finalisés. Ils avaient franchi le seuil du Conseil d’État mais avaient été balayés par le cabinet de Roselyne Bachelot qui trouvait le système et son barème « trop scolaire ». L’affaire Mediator a chamboulé la donne. Les Assises du Médicament ont préconisé une « obligation annuelle de formation, l’indépendance de la formation vis-à-vis des industries de santé, le renforcement des budgets de formation des médecins grâce à une taxe sur le chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique ».
Les professionnels sont restés relativement discrets depuis la parution des décrets. La Fédération des spécialités médicales (FSM) se réjouit de la mise en place d’un dispositif « clair, simple et lisible, avec un financement équitable entre salariés et libéraux ». Mais le Centre national des professions de santé (CNPS, libéraux) s’inquiète d’informations concordantes selon lesquelles les fonds conventionnels hier réservés à la formation des professionnels de santé feraient les frais de la crise. Le Dr Michel Chassang, président de la CSMF, redoute la volonté de Bercy de supprimer les fonds conventionnels pour les remplacer purement et simplement par la taxe sur les laboratoires, amputant de 75 millions d’euros l’enveloppe réservée à la formation des médecins.
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