Selon l’Intersyndicat national des internes des hôpitaux (ISNIH), la prime de sujétion des internes de 1e et 2e années va être augmentée de 59 euros bruts par mois. De surcroît, les internes de médecine générale en stage ambulatoire en soins primaires et en autonomie (SASPAS) devraient bénéficier d’une prime mensuelle de 125 euros bruts.
Ces annonces ont été faites lors d’une réunion sur les conditions de travail au ministère de la Santé, ajoute le syndicat. Elles feront l’objet d’un arrêté pour entrer en application au 1er novembre 2013.
Au total, une enveloppe de 16,4 millions d’euros serait consacrée à l’ensemble de ces revalorisations. Ces mesures devraient remplacer l’augmentation de 4 % des gardes et astreintes attendue le 1er mai, confie Emanuel Loeb, président de l’ISNIH. Ces revalorisations interviennent au terme d’une concertation de 4 mois sur les conditions de travail et de formation des internes qui avait abouti à une batterie de mesures en mars.
Un « geste significatif »
L’Intersyndicat national des internes des hôpitaux (ISNIH) salue un « geste significatif en temps de crise », qui reconnaît le « rôle essentiel » des internes, « indispensables au bon fonctionnement des services de santé ». Cette augmentation devra être réévaluée régulièrement pour pouvoir suivre l’évolution de l’inflation, poursuit le syndicat.
Le ministère de la Santé a par ailleurs accepté de doubler le nombre de postes d’année recherche. Actuellement, 180 internes sur un total de 20 000 effectuent une année recherche. « Bien qu’il soit encore faible, nous saluons cet effort supplémentaire accordé par le gouvernement », conclut l’ISNIH.
L’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (ISNAR-IMG) salue pour sa part des avancées qui, si elles sont confirmées, vont dans le sens d’une « professionnalisation de la formation ».
La création d’une indemnité de transport mensuelle de 130 euros bruts pour les stagiaires qui doivent se déplacer est également dans les tuyaux et doit faire l’objet d’un arrêté. Contacté par « Le Quotidien », le ministère de la Santé a confirmé le « montant global de l’enveloppe » et les modalités de ses attributions pour revaloriser les rémunérations [précision apportée mardi 7 mai 2013, NDLR].
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