DEPUIS quelques semaines, l’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (ISNAR-IMG) multiplie les réunions de travail sur la question des lieux de stages.
Après avoir rencontré les représentants de l’Union syndicale des médecins de centres de santé et de SOS Médecins, les internes se sont entretenus avec la Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile (FNEHAD). « Nous souhaitons une diversification de nos terrains de stage de façon à avoir un cursus le plus proche de notre exercice futur, explique Emmanuel Bagourd, président de l’ISNAR-IMG. L’idée est de multiplier les mises en situation pour ne pas avoir à se servir du remplacement comme complément de formation ».
Des initiatives locales ont déjà vu le jour pour des stages en HAD à Poitiers avec de très bonnes évaluations. « Nous allons amplifier le phénomène en proposant des terrains de stage en HAD pour découvrir cet exercice pendant le SASPAS (stage ambulatoire en soins primaires en autonomie supervisée) », explique le chef de file des internes de médecine générale. Un projet est également en discussion avec SOS Médecins pour permettre aux stagiaires d’appréhender la permanence des soins ambulatoire et la régulation en SAMU pendant une partie de leur stage chez le praticien. « Ce stage sera mis en place en mai prochain à Grenoble, confie Emmanuel Bagourd. Certains ont déjà eu lieu par le passé mais ils n’étaient pas pérennes. »
Découverte du salariat.
Enfin, les internes souhaitent multiplier les stages en centres de santé. Une quinzaine de stages existent déjà à Paris et sa banlieue. « Le salariat est une demande de certains internes mais ils n’y sont pas confrontés pendant leur formation, argumente le président de l’ISNAR-IMG. Le seul salariat qu’ils connaissent est celui de l’hôpital. Il faut proposer ce mode de rémunération en centre de santé à ceux qui sont contre l’exercice en libéral. »
Pour chacun de ces stages en HAD, centre de santé et à SOS Médecins, l’agence régionale de santé (ARS) est garante de la qualité de la formation. Les départements de médecine générale des facultés doivent s’assurer que ces stages permettent de bien former les internes dans la spécialité. L’ISNAR-IMG souhaite que plusieurs postes soient proposés aux internes dans chaque région. Le syndicat sait qu’il faudra parfois combattre des résistances mais l’enjeu est de taille. « Nous avons l’opportunité de multiplier les soins en ambulatoire pour améliorer la formation des internes, saisissons-la », conclut Emmanuel Bagourd.
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