UNE NOUVELLE étape vient d’être franchie dans l’interminable course d’obstacles que constitue la mise en place du développement professionnel continu (DPC). Un an après la parution des décrets lançant la nouvelle obligation, la Haute autorité de Santé (HAS) a publié un document de 4 pages dans lequel elle précise les six méthodes qui permettront aux quelque 200 000 médecins français d’y satisfaire.
Les programmes à dominante pédagogique ou cognitive qui rassemblent les traditionnelles formations en groupe ou en individuel (DU, DIU) ont été retenus sans surprise par la HAS.
Il en va de même pour les actions qui s’apparentent à l’« analyse des pratiques ». La gestion des risques, la revue de dossiers et d’analyses de cas, ou encore les analyses de parcours professionnel en font partie. Certaines activités intégrées à l’exercice professionnel comme la gestion des risques en équipe ou l’exercice coordonné pluriprofessionnel qui respectent un protocole vaudront également DPC.
Ce sera aussi le cas de l’accréditation des praticiens exerçant une spécialité ou une activité à risque, l’accréditation des laboratoires de biologie médicale, certains programmes d’éducation thérapeutique ou encore des protocoles de coopération.
Enfin, l’enseignement et la recherche (publication d’un article scientifique, recherche clinique, maîtrise de stage, l’encadrement de formation d’activités de DPC) seront également pris en compte de même que certaines actions dans le domaine de la simulation (session de simulation en santé, tests de concordance de script).
Obligation très protocolaire.
Cette liste de programmes, évolutive, a été validée après avis des commissions scientifiques indépendantes (CSI) des sages-femmes, chirurgiens-dentistes et pharmaciens et de la commission scientifique du Haut conseil des professions paramédicales (HCPP). La CSI des médecins donnera son avis sur cette liste dès son installation.
Les professionnels de santé devront réaliser un programme annuel ou pluriannuel de DPC qui comprend l’analyse des pratiques et l’acquisition ou l’approfondissement de connaissances ou compétences. Ce programme devra être conforme à une orientation nationale ou régionale de DPC et être mis en œuvre par une association enregistrée auprès de l’Organisme gestionnaire du développement professionnel continu (OGDPC) et préalablement évaluée positivement par la commission scientifique indépendante (CSI) de la profession concernée. Ces actions devront êtres exemptes de « toute influence », notamment des laboratoires pharmaceutiques.
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