Une nouvelle formule des épreuves classantes nationales (ECN) sera mise en place en 2016. Samedi 23 mars, la ministre de la Santé a lancé officiellement le chantier de la réforme de cet examen. Marisol Touraine et Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur, en ont fait l'annonce à l'occasion du congrès de l'ANEMF (Association nationale des étudiants en médecine de France), qui se déroule ce week-end à Tours.
L'enjeu est de transformer en profondeur les ECN « tant sur le plan pédagogique que logistique ». Dès 2016, l'examen sera totalement informatisé, y compris pour la phase de correction. « Ce nouvel examen permettra l'équité dans la correction des copies » a promis Marisol Touraine devant les étudiants de l'ANEMF. Les partisans de cette formule en attendent aussi une meilleure discrimination des candidats, grâce à la possibilité de diversifier la docimologie et d'augmenter le nombre de questions.
La réforme a été confiée à un groupe de travail composé de la commission pédagogique nationale des études de santé, du centre national de gestion, de la conférence des doyens de médecine et de l'ANEMF.
Une réflexion déjà bien avancée
Les jeunes appelaient de leurs vœux cette réforme depuis 2012, avec l'espoir qu'elle mettrait fin aux cafouillages du passé, qui avaient conduit à l'annulation de plusieurs épreuves. Avec quelques réserves toutefois : pour garantir l'égalité des chances, l'ANEMF souhaite que tous les étudiants disposent de la même préparation et que des « iECN » blanches soient organisées en condition réelles avant 2016.
L'association formulait ces vœux au mois de janvier 2012, alors qu'une commission pédagogique planchait déjà sur un projet d'informatisation des ECN. Un projet qui nécessitait d'important investissements pour les universités, amenées à s'équiper de tablettes numériques, ce qui pourrait constituer un obstacle. C'est sur ce genre de question que le groupe de travail va maintenant devoir plancher.
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