La Haute Autorité de santé (HAS) a retenu six méthodes pour permettre aux professionnels de santé de répondre à leur obligation annuelle de développement professionnel continu (DPC).
Dans un document de 4 pages, la HAS dresse la liste des programmes, des supports utilisés et des intervenants qu’elle a validée après avis des commissions scientifiques indépendantes (CSI) des sages-femmes, chirurgiens-dentistes et pharmaciens et de la commission scientifique du Haut conseil des professions paramédicales (HCPP). La CSI des médecins donnera son avis sur cette liste dès son installation.
Obligation annuelle
Les professionnels de santé devront s’inscrire dans un programme annuel ou pluriannuel de DPC qui comprend l’analyse des pratiques et l’acquisition ou l’approfondissement de connaissances ou compétences.
Ce programme devra être conforme à une orientation nationale ou régionale de DPC et être mis en œuvre par une association enregistrée auprès de l’organisme gestionnaire du développement professionnel continu (OGDPC) et évaluée positivement par la commission scientifique indépendante (CSI) de la profession correspondante. Ces actions devront êtres exemptes de « toute influence », notamment des laboratoires pharmaceutiques.
Une liste évolutive
Six méthodes ont donc été validées :
– une approche à dominante pédagogique ou cognitive (formation en groupe ou en individuel),
– une approche à dominante « analyse des pratiques » (gestion des risques, revue de dossier et analyse de cas, indicateurs, analyse de parcours de soins, analyse de parcours professionnel),
– une approche intégrée à l’exercice professionnel (gestion des risques en équipe, exercice coordonné protocolé pluriprofessionnel),
– les dispositifs spécifiques comprenant l’accréditation des médecins exerçant une spécialité ou une activité à risque, l’accréditation des laboratoires de biologie médicale, les programmes d’éducation thérapeutique, les protocoles de coopération, la formation professionnelle tout au long de la vie (professionnels paramédicaux),
– l’enseignement et recherche (publication d’un article scientifique, recherche clinique en matière d’amélioration de la qualité et de la sécurité, maîtrise de stage, formateurs pour des activités de DPC),
– la simulation (session de simulation en santé, tests de concordance de script).
Du travail pour les associations
Les associations de formation devront adapter leur formation pour construire leurs programmes. La HAS précise que cette liste a vocation à évoluer « en fonction des nouvelles données bibliographiques ou de nouveaux besoins identifiés par les professionnels ou les pouvoirs publics ».
Instauré par la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST), le DPC a pour objectifs « l’évaluation des pratiques professionnelles, le perfectionnement des connaissances, l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que la prise en compte des priorités de santé publique et de la maîtrise médicalisée des dépenses de santé ».
Mise au point
La périménopause
Mise au point
La sclérose en plaques
Etude et Pratique
Appendicite aiguë de l’enfant : chirurgie ou antibiotiques ?
Mise au point
Le suivi des patients immunodéprimés en soins primaires