On ne saura sans doute jamais ce qui est arrivé au Dr Yves Godard, à sa femme, à ses deux jeunes enfants. Disparus en 1999, la mer a rendu d’eux un morceau de jambe et un bout de crâne, quelques papiers, un marteau et un canot de sauvetage. En prononçant la semaine dernière un non-lieu dans cette affaire, la justice a refermé le dossier. Le docteur garde ses secrets ; le fait divers qui a passionné les foules de longues années durant restera un mystère. Le « Cluedo de la mer », comme certains l’ont appelé, est à jamais une partie sans fin.
L’« affaire » Godard était un must, réunissant tous les ingrédients du genre : un voilier, des murs ensanglantés, pas de corps, mais des os dans des chaluts bretons, de vrais-faux témoins aux quatre coins du monde, un patronyme de cinéma… et aussi un médecin, plus que fortement soupçonné d’homicides volontaires.
Cet élément est déterminant. Car la profession et les faits divers font excellent ménage. Allez savoir pourquoi, le public raffole des médecins meurtriers. Même imaginaires, à l’instar d’un Jean-Claude Romand.
Palmer, Petiot, Shipman… jusqu’à la dernière hypothèse en date quant à l’identité de l’assassin du célébrissime Dahlia noir – le chirurgien George Hodel : la chronique criminelle retient fort bien le nom d’une kyrielle d’hommes de l’art ayant choisi une bien curieuse façon de passer à la postérité.
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